L’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue un examen permettant d’accéder à des images en 2 ou 3 dimensions concernant l’intérieur d’un corps humain. Il est possible que votre médecin vous prescrive une IRM dans le but d’affiner un 1er diagnostic. Cette prescription peut aussi correspondre à un examen en complément d’un scanner ou d’une radio. Il est vrai que l’IRM présente toutefois quelques risques, qui demeurent assez rares.
Définition de l’IRM
L’IRM (ou Imagerie par Résonance Magnétique) représente une technique d’imagerie médicale dans le but d’obtenir des images en coupe du corps. Plus d’information sur le site : https://www.acrim.fr/nos-examens/irm/.Cette technique repose sur l’emploi de la radiofréquence et d’un champ électromagnétique. La machine est munie d’un aimant, et grâce à cet élément, elle propage un champ électromagnétique. Ainsi, les protons hydrogène (H+) sont tous orientés dans le même sens. Puis, quelques ondes radio sont propagées de manière brève dans le but d’exciter ces protons. Et, leurs vibrations sont prises par une antenne et ensuite traduites en image directement à l’écran. Grâce à l’IRM, vous obtiendrez une image vraiment précise de nombreux organes, que ce soit en 2D ou en 3D.
Les causes de la prescription d’un IRM
L’IRM est réalisée en première intention cependant elle est plus fréquemment prescrite en examen ou analyse complémentaire suite à un scanner, une radiographie ou une échographie. L’IRM permet d’affiner, en fait, le diagnostic ou de mettre en avant une anomalie indétectable par d’autres examens.
Il faut dire que le champ d’application de l’IRM est très vaste. L’imagerie permet notamment de mieux examiner :
- différents organes comme le cerveau (si recherche d’AVC ou de tumeur cérébrale) et le cœur (recherche d’une quelconque pathologie cardiaque telle la myocardite) ;
- la colonne vertébrale (pour découvrir une hernie discale) ainsi que la moelle épinière (lésions pour sclérose en plaques) ;
- les articulations, dans le but de détecter une lésion directement sur un ligament
De plus, l’IRM peut être employée pour la préparation d’une intervention, comme directement en salle d’opération (appelée aussi IRM peropératoire). Le but est de visualiser l’organe pendant l’acte chirurgical.
Les risques de l’IRM
L’IRM peut être réalisé avec ou sans injection de produit de contraste. Vous aurez à enlever vo vêtements, bijoux, et prothèses auditives tout comme tous les objets métalliques. L’examen dure environ 30 minutes : vous devez aussi demeurer immobile dans le tunnel et respirer de manière calme.
Les risques de l’IRM sont moindres sauf quelques rares cas de réactions allergiques en lien avec le produit de contraste. Il faut préciser que l’IRM ne présente aucun danger pour la majorité des personnes. Des contre-indications sont à préciser comme porter certains pacemakers ou d’autres prothèses pouvant présenter une réaction aux ondes électromagnétiques.